Une fois n'est pas coutume, on sort du monde du livre un instant, le temps de rendre hommage à David Lynch, mort ce jeudi 16 janvier 2025. Un des rares artistes célèbres, peut-être le seul grand cinéaste à n'avoir jamais fait de compromissions (enfin si, une fois pour Dune à son grand regret, et depuis il semblait en avoir été vacciné), à avoir tout mis en travail pour déployer sa vision, sans la délayer ni la perdre. Patiemment il a creusé un tunnel dans la masse indistincte de...
2025. Sur des charbons ardents. Les braises, tout aussi réduites qu'elles peuvent l'être, conservent en leur sein un feu actif. Y subsistent chaleur et lumière, reposant, de façon fragile, sur le tas de cendres inertes. Un feu peu s'éteindre. Il peut aussi être entretenu, couvé ; relancé. Pour cela il n'y a pas mille façons d'agir, il faut s'approcher, le museau au plus près du foyer brûlant, donner du souffle, remonter ses manches, transpirer. Il faut parfois réorganiser ce cœur...
À l'heure où Bolloroi rachète l'hydre nauséabond Hachette et règne de toute sa droiture sur le monde de l'édition en lui assénant de grands coups réactionnaires, à l'heure où la haine et la bêtise s'associent pour donner un visage à l'horreur, à l'heure où les dernières loupiotes de sûreté claquent les unes après les autres, on aime à rappeler qu'il y a encore de l'intelligence, de la beauté, de la nuance, de la conviction chez certaines personnes, dans certains projets,...